réfléchir aux projets importans qui m’occupent et qui
peuvent seuls rendre le repos à ta malheureuse maîtresse.
Scène VII.
Casimir avait bien raison, cette fille est belle, elle est intéressante… Oh ! monsieur le Comte, que vous êtes coupable d’avoir fait le malheur de cette jeune personne ; devait-elle avec autant de titres à votre vénération, devenir la victime de votre scélératesse et de votre brutalité ? Mais le voici, taisons-nous ; les traîtres n’aiment pas la vérité, il n’est point d’hommes au monde qui desirent autant la flatterie ; le crime fait tant d’horreur, même à eux, qu’ils voudraient, afin de s’étourdir sur la nécessité où ils sont d’êtres méchans, qu’on les crut, et qu’on les peignit toujours vertueux.
Scène VIII.
Que j’ai de grace à te rendre, mon cher Fabrice ; ton amitié, ton ancien attachement pour moi se montrent toujours de plus en plus ; je ne sais quels termes employer pour te marquer ma reconnaissance.