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fallait bien toujours qu’elle eût lieu, son projet n’étant pas d’habiter constamment Paris, où ne se trouvant qu’au ton de tout le monde, il ne pouvait être avec le même agrément que dans des terres où sa fortune lui faisait jouer un grand rôle. On entra ensuite dans quelqu’autres détails, et cette première entrevue cessa, en priant Franlo de vouloir bien donner lui-même le nom de quelqu’un de connu dans sa province à qui l’on pût s’adresser pour les informations toujours d’usage en pareil cas. Franlo nullement surpris du projet de ces sûretés, les approuva, les conseilla, et dit que ce qui lui paraissait le plus simple et le plus prompt était de s’adresser dans les bureaux du ministre. Le moyen fut approuvé ; monsieur de Faxelange y fut le lendemain, il parla au ministre même, qui lui certifia que monsieur de Franlo, actuellement à Paris, était très-certainement un des hommes du Vivarais, et qui valut ; le mieux, et qui fut le plus riche. Monsieur de Faxelange plus échauffé que jamais sur cette affaire, rapporta ces