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Richelieu a placé cet opuscule dans la réserve où elle range ce qu’elle possède de plus précieux.

Nous ne nous dissimulons pas d’ailleurs combien notre étude reste incomplète ; une biographie complète du marquis de Sade, ayant pour point d’appui des documents authentiques est encore à faire ; ces documents existent, ils sont dans des mains qui en connaissent le prix ; un jour viendra, nous l’espérons du moins, où ils seront livrés au public.

Au moment de mettre sous presse on nous signale un article de la Revue des deux Mondes où il est question des diplomates étrangers résidant à Madrid vers 1840 ; le ministre des États-Unis est signalé comme un négociateur fort habile, mais se livrant parfois à des excentricités d’un goût douteux : ne s’avisa-t-il pas un jour, imitateur trop fidèle du marquis, d’inviter à souper une vingtaine de manolas, auxquelles il distribua des substances par trop irritantes ?