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ni réserve ; les excès sont portés jusqu’à la plus funeste extrémité ; le plaisir devient meurtrier, le sang coule sur le parquet ; les femmes ne font que sourire à cet horrible excès de leur fureur utérine. Prévoyant l’éclat que cette scène, comparable aux orgies de Néron, aurait quand le délire cesserait, Sade s’était sauvé avant le lever du soleil avec sa belle-soeur, toute sanglante encore de ces embrassements brutaux. Plusieurs dames titrées sont mortes des suites de cette nuit de dégoûtantes horreurs. » (Mémoires du temps, 1778).

Nous observerons que ce récit, souvent reproduit avec quelques variantes est fort exagéré ; les documents officiels du procès devant le Parlement d’Aix, atténuent la gravité des faits qui restent toutefois fort criminels.

Vient ensuite dans le livre du docteur Moreau (p. 59) le récit de l’aventure de Rose Keller mais avec des variantes. Des personnes, passant dans une rue isolée de Paris, entendirent des gémissements, péné-