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vertus qu’Aline, et elle souffre également, tandis que Rose et Léonore essentiellement vicieuses, se plongent avec ardeur dans le désordre ; Rose prospère, c’est une autre Juliette.

« Mais ici du moins on ne nous fait pas assister aux dégoûtantes, aux sauvages orgies que Sade se plaît à retracer dans Justine et dans Juliette ; le libertinage se concentre dans le cercle d’une famille ; il est moins révoltant, mais il est d’une pratique plus facile et par conséquent plus dangereux.

« Quérard (France littéraire, VIII. 303), avance que l’auteur se peint sous le nom de Valcourt et raconte parfois sa propre histoire ; Valcourt n’est toutefois qu’un bien triste héros ; il ne cesse de jouer un rôle passif ; il ne montre aucune qualité décidée, soit en bien, soit en mal.

« Des extraits d’Aline et Valcourt, ont servi à composer deux romans fort oubliés aujourd’hui : Valmor et Lydia, 1798 ; Alzonde et Koradin, 1799. »

Une production de Sade, Idée sur les romans, a été réimprimée en 1878, à la