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jourd’hui, Révéroni Saint Cyr, décédé dans un hospice d’aliénés[1] a publié Pauliska, ou la Perversité moderne. (Paris, an VI), roman où il retrace quelques actes de barbarie, mais en restant fort au dessous du marquis.

De nos jours il s’est trouvé un écrivain allemand qui a pris pour modèle les écrits de Sade et qui s’est montré son émule, c’est l’auteur anonyme du livre intitulé :

Aus den Memoiren einer Sängerin. (Extrait des Mémoires d’une cantatrice.) Boston, Reginald Chesterfield, 2 vol. pet. in-8º, VII et 244 p. ; 251 p. Cet ouvrage a été imprimé à Altona : le premier volume en 1868 ; le second en 1875 ; il se compose d’une série de lettres adressées à un vieil ami, à un médecin, et après sa mort, elles furent trouvées parmi ses papiers par un neveu qui s’en fit l’éditeur.

M. Pisanus Fraxi (Index librorum prohibitorum, p. 102-109) entre dans des détails assez étendus au sujet de cette espèce d’autobiographie. Il s’y trouve, surtout dans le second volume, des épisodes dégoûtants,

  1. Voir les Fous littéraires. Bruxelles, Gay et Doucé, 1680, p. 171.