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aucune valeur quelconque. Il en est de même de deux portraits publiés à Bruxelles, l’un fort bien exécuté, dans un cadre ovale, indiqués comme faisant partie de la collection de M. de La Porte.

Pour compléter notre esquisse, il ne serait pas hors de propos d’y joindre un Sadiana, c’est-à-dire une réunion des passages extraits des différents écrivains qui ont fait mention de l’auteur de Justine, mais le temps nous a manqué pour faire ce travail ; nous laissons à d’autres chercheurs le soin de l’accomplir et nous nous bornerons à deux citations :

« Un honnête homme a toujours dans sa poche un volume du marquis de Sade. » (Pétrus Borel, le lycanthrope. Madame Putiphar). On reconnaîtra dans cette assertion paradoxale l’originalité de cet auteur, sur lequel il a été publié une notice curieuse par M. Claretie (Paris, librairie Pincebourde, 1865, in-18.)

« Avant la révolution, les mœurs n’étaient nulle part aussi corrompues qu’à Lyon. Ce n’est pas sans motifs qu’un écrivain trop célèbre y a placé quelques épisodes de son