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De très-longs épisodes coupent le récit ; un d’eux fait le tableau du gouvernement d’un roi nègre qui a établi dans ses États un régime tout à fait contraire aux idées de morale admises chez les nations civilisées, régime dont ses sujets se trouvent très-satisfaits et très-heureux ; un autre hors-d’œuvre retrace les malheurs d’une femme qui est tombée au pouvoir de l’Inquisition, et il va sans dire que Sade, tout en prodiguant les épithètes de monstre et de scélérat au grand-inquisiteur, don Crispe Brutaldi Barbaridos de Torturentia, décrit avec complaisance la luxure et la férocité de cet exécrable personnage.

On a attribué à Sade deux autres romans :

La Marquise de Ganges, 1813, 2 vol. in-12, récit ennuyeux et sombre, mais non licencieux d’une histoire criminelle et véritable ; toutefois Sade altérait la réalité des faits afin de noircir la mémoire d’une infortunée victime des machinations de quelques scélérats.

Pauline de Belval, Mémoire anecdote parisienne du dix-huitième siècle, 1796, 2 vol. in-12, 1816, production indiquée dans la Bibliographie-romancière de M. Pigo-