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dont 4 de Justine et 6 de Juliette. — Troisième rédaction, dans laquelle le marquis de Sade a poussé les atrocités au dernier période. — L’auteur, dit-on, imprima lui-même son ouvrage dans un souterrain. On dit que Saint-Just, de la Convention, le lisait pour s’exciter à la cruauté. L’auteur en adressa un exemplaire sur papier vélin à chacun des membres du Directoire. On doit trouver, à la fin du tome VI, l’indication au relieur, contenant l’ordre des gravures, en 4 pages, qui a été enlevé dans beaucoup d’exemplaires. Cette indication est nécessaire pour vérifier le nombre de gravures, incomplet dans la plupart des exemplaires, tantôt pour quelques-unes des figures, tantôt pour d’autres — Juliette, ou la suite de Justine, avait paru pour la première fois en 1796, en 4 vol. in-8º. (Voir Barbier, Dict. des Anonymes, nº 9127.) Dans l’édition de 1797, elle occupe 6 vol. in-18

    (Batachi) par un académicien des Arcades de Rome (Louet de Chaumont) Paris, an XII. Ce recueil est devenu peu commun ; un bel ex. payé 44 frs., vente J. D. L. M. janvier 1866. À l’égard des diverses éditions italiennes de ces contes, voir G. Passano : I Novellieri italiani in verso. Bologna. 1868 p. 137.