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et auquel on doit des écrits remarquables. Ch. de Villers (voir l’article intéressant que lui a consacré la Biographie Universelle) inséré en 1797, dans le Spectatus du Nord. (journal imprimé à Hambourg) une lettre sur Justine ; ce morceau enfoui dans une publication fort oubliée, a été exhumé et reproduit à Paris. (J. Baur. in-16. 37 pages 150 ex.) avec un avant-propos signé A. P.-M. (Auguste Poulet-Malassis).

Circonstance notable : cette lettre est adressée à une dame qui avait ordonné à Villers de lire l’œuvre de Sade et de lui en rendre compte.

« Vingt fois le dégoût et l’indignation m’ont fait tomber le livre des mains ; sa trop grande célébrité me l’a toujours fait reprendre.

« Il était réservé à notre siècle de le reproduire, et il ne pouvait être conçu qu’au milieu des barbaries et des sanglantes convulsions qui ont déchiré la France. »

« Ce roman n’inspire même pas cet intérêt que l’esprit sait répandre quelquefois sur les mauvaises mœurs ; il blesse également à chaque page la vraisemblance, le sens