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avait la figure ronde, les yeux bleus, les cheveux blonds et frisés. C’était ce qu’on appelle un joli homme. » (Paul Lacroix.)

Un auteur allemand qui a pris la peine de donner une analyse abrégée de Justine et de Juliette, imprimée en 1874 (in-12º, 166 p.) s’exprime ainsi :

« Sa figure était charmante et lorsqu’il n’était qu’un enfant, toutes les dames qui le rencontraient s’arrêtaient pour le regarder. Il mettait dans ses moindres mouvements une grâce parfaite, et sa voix harmonieuse pénétrait jusqu’au fond du cœur de toutes les femmes. Dès sa première jeunesse, il se livra aux lectures les plus étendues, et il conçut un système basé sur les principes de l’épicuréisme ; il ne négliga point les beaux-arts ; il était excellent musicien, danseur habile, fort à l’escrime, et il consacra quelques moments à la sculpture. Amateur fervent de la peinture, il passait des journées entières dans les galeries de tableaux et surtout dans celle du Louvre[1]. » Tout cela est de la fantaisie.

  1. "Von so aussergewohlicher Schonheit dass alle Damen" etc.