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de Restif p. 417-421), les passages relatifs au marquis, et suppose qu’ils s’étaient connus dans de mauvais lieux où l’auteur du Pornographe allait chercher les honteux matériaux de son livre.

Sade avait feint une grande sympathie pour les principes révolutionnaires. Les amis de la Révolution le repoussèrent avec horreur. Il écrivit quatre mauvais vers mis avec sa signature au bas d’un portrait de Marat :

    Du vrai républicain unique et chère idole,
    De ta perte, Marat, ton image console :
    Qui chérit un grand homme adopte ses vertus :
    Les cendres de Scévole ont fait naître Brutus.

La Revue rétrospective transcrit de la poésie d’un autre genre : ce sont des couplets chantés à Son Éminence Mgr. le cardinal Maury, archevêque de Paris, le 6 octobre 1812, à la maison de santé, près de Charenton. Fidèle à son système d’anonymie ou de pseudonymie, de Sade les avait mis sous le nom des recluses de la maison. Nous ignorons si le cardinal fut bien flatté de cet hommage. Ces couplets sont d’une platitude complète ; on peut en juger par cet échantillon :