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les lire dans l’original, où ils s’offrent dans toute leur pureté, que souillés par une plume aussi grossière que la vôtre.

Villeterque, vous avez déraisonné, menti, vous avez entassé des bêtises sur des calomnies, des inepties sur des impostures, et tout cela pour venger des auteurs à la glace, au rang desquels vos ennuyeuses compilations vous placent à si juste titre[1] ; je vous ai donné une leçon et suis prêt à vous en donner de nouvelles, s’il vous arrive encore de m’insulter.

                                       D. A. F. SADE.
  1. On ne connaît, Dieu merci ! de ce gribouilleur, que des Veillées qu’il appelle philosophiques, quoiqu’elles ne soient que soporifiques ; ramassis dégoûtant, monotone, ennuyeux, où le pédagogue, toujours sur des échasses, voudrait bien qu’aussi bêtes que lui, nous consentissions à prendre son bavardage pour de l’élégance, son style ampoulé pour de l’esprit, et ses plagiats pour de l’imagination ; mais malheureusement, on ne trouve en le lisant que des platitudes quand il est lui-même, et du mauvais goût quand il pille les autres.