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comme on le voit, sur la parole du savant Villeterque qui n’ose pourtant en citer une, l’aimable folliculaire passe à mes principes, et c’est ici où il est profond : c’est ici où Villeterque tonne, foudroie : on ne tient point à la finesse, à la sagacité de ses raisonnements ; ce sont des éclairs, c’est de la foudre ; malheur à qui n’est pas convaincu, dès qu’Aliboron-Villeterque a parlé !

Oui, docte et profond Vile stercus, j’ai dit et je dis encore que l’étude des grands maîtres m’avait prouvé que ce n’était pas toujours en faisant triompher la vertu qu’on pouvait prétendre à l’intérêt dans un roman ou dans une tragédie ; que cette règle ni dans la nature, ni dans Aristote, ni dans aucune de nos poétiques, est seulement celle à laquelle il faudrait que tous les hommes s’assujettissent pour leur bonheur commun, sans être absolument essentielle dans un ouvrage dramatique de quelque genre qu’il soit ; mais ce ne sont point mes principes que je donne ici ; je n’invente rien, qu’on me lise, et l’on verra que, non-seulement ce que je rapporte en cet endroit de mon discours n’est que le résultat de l’effet produit par l’étude des