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tonnerre emporte cet édifice, il n’en reste plus que des vestiges. Le roi, malgré ces funestes pronostics, assemble une armée, se bat huit jours près de Cordoue, et est tué sans qu’on puisse retrouver son corps. »

Voilà ce que nous a fourni l’histoire ; qu’on lise notre ouvrage maintenant, et qu’on voie si la multitude d’événements que nous avons ajoutés à la sécheresse de ce fait, mérite ou non que nous regardions l’anecdote comme nous appartenant en propre[1].

Quant à la Conspiration d’Amboise, qu’on

  1. Cette anecdote est celle que commence Brigandos, dans l’épisode du roman d’Aline et Valcourt, ayant pour titre : Sainville et Léonore, et qu’interrompt la circonstance du cadavre trouvé dans la tour ; les contrefacteurs de cet épisode, en le copiant mot pour mot, n’ont pas manqué de copier aussi les quatre premières lignes de cette anecdote, qui se trouvent dans la bouche du chef des Bohémiens. Il est donc aussi essentiel pour nous, dans ce moment-ci, que pour ceux qui achètent des romans, de prévenir que l’ouvrage qui se vend chez Pigoreau et Leroux sous le titre de Valmor et Lidia, et chez Cérioux et Moutardier, sous celui d’Alzonde et Koradin, ne sont absolument que la même chose, et tous les deux littéralement pillés phrase pour phrase de l’épisode de Sainville et Léonore, formant à peu près trois volumes de mon roman d’Aline et Valcourt.