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grands ne se faisant qu’après les déflorations, leur consommation ne nuira à rien puisque, agissant, ils ne jouiront que de ce qui sera déjà cueilli.

Les quatre vieilles répondront de la conduite des quatre enfants. Quand ils feront des fautes, elles se plaindront à celui des amis qui sera de mois, et on procédera en commun aux corrections tous les samedis au soir, à l’heure des orgies. Il s’en tiendra liste exacte jusque-là. À l’égard des fautes commises par les historiennes, elles seront punies à moitié de celles des enfants, parce que leur talent sert et qu’il faut toujours respecter les talents. Quant à celles des épouses ou des vieilles, elles seront toujours doubles de celles des enfants. Tout sujet qui fera quelque refus de choses qui lui seront demandées, même en étant dans l’impossibilité, sera très sévèrement puni : c’était à lui de prévoir et de prendre ses précautions. Le moindre rire, ou le moindre manque d’attention, ou de respect et de soumission, dans les parties de débauche, sera une des fautes les plus graves et les plus cruellement punies. Tout homme pris en flagrant délit avec une femme sera puni de la perte d’un membre, quand il n’aura pas reçu l’autorisation de jouir de cette femme. Le plus petit acte de religion de la part d’un des sujets, quel qu’il puisse être, sera puni de mort. Il est expressément enjoint aux amis de n’employer dans toutes les assemblées que les propos les plus lascifs, les plus débauchés et les expressions les plus sales, les plus fortes et les plus blasphématoires. Le nom de Dieu n’y sera jamais prononcé qu’accompagné d’invectives ou d’imprécations, et on le répétera le plus souvent possible. À l’égard de leur ton, il sera toujours le plus brutal, le plus dur et le plus impérieux avec les femmes et les petits garçons, mais soumis, putain et dépravé avec les hommes, que les amis, en jouant avec eux le rôle de femmes, doivent regarder comme leurs maris. Celui des messieurs qui manquera à toutes ces choses, ou qui s’avisera d’avoir une seule lueur de raison et surtout de passer un seul jour sans se coucher ivre, payera dix mille francs d’amende.

Quand un ami aura quelque gros besoin, une femme, dans celle des classes qu’il jugera à propos, sera tenue de l’accompagner pour vaquer aux soins qui lui seront indiqués pendant cet acte-là. Aucun des sujets soit hommes, soit femmes, ne pourra remplir de devoirs de propreté quels qu’ils puissent être, et surtout ceux après le gros besoin, sans une permission expresse de l’ami qui sera de mois, et si elle lui est refusée et qu’il les remplisse malgré cela, sa punition sera des plus rudes. Les quatre épouses n’auront aucune sorte de prérogative sur les autres femmes ; au contraire, elles seront toujours traitées avec plus de rigueur et d’inhumanité, et elles seront très souvent employées aux ouvrages les plus vils et les plus pénibles, tels, par exemple, que le nettoiement des garde-robes communes et particulières établies à la chapelle. Ces garde-robes ne seront vidées que tous les huit jours, mais ce sera toujours par elles, et elles seront rigoureusement punies si elles y résistent ou le remplissent mal.