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148. La dernière. (Vérifiez pourquoi ces deux manquent, tout y était sur les brouillons.) Le grand seigneur qui se livre à la dernière passion que nous désignerons sous le nom de l’enfer a été cité quatre fois : c’est le dernier du 29 novembre de Duclos, c’est celui de Champville qui ne dépucelle qu’à neuf ans, celui de Martaine qui dépucelle en cul à trois ans, et celui dont Desgranges a elle-même parlé un peu plus haut (Vérifiez où). C’est un homme de quarante ans, d’une taille énorme, et membré comme un mulet ; son vit a près de neuf pouces de tour sur un pied de long. Il est très riche, très grand seigneur, très dur et très cruel. Pour cette passion-ci, il a une maison à l’extrémité de Paris, extrêmement isolée. L’appartement où se passe sa volupté est un grand salon fort simple, mais rembourré et matelassé de partout ; une grande croisée est la seule ouverture qu’on voie à cette chambre ; elle donne sur un vaste souterrain à vingt pieds au-dessous du sol du salon où il se tient, et, sous la croisée, sont des matelas qui reçoivent les filles à mesure qu’il les jette dans ce caveau, à la description duquel nous reviendrons tout à l’heure. Il lui faut quinze filles pour cette partie, et toutes entre quinze et dix-sept ans, ni au-dessus ni au-dessous. Six maquerelles sont employées dans Paris, et douze dans les provinces, à lui chercher tout ce qu’il est possible de trouver de plus charmant dans cet âge, et on les réunit en pépinière, à mesure qu’on les trouve, dans un couvent de campagne dont il est le maître ; et de là se tirent les quinze sujets pour sa passion qui s’exécute régulièrement tous les quinze jours. Il examine lui-même, la veille, les sujets ; le moindre défaut les fait réformer : il veut qu’elles soient absolument des modèles de beauté. Elles arrivent, conduites par une maquerelle, et demeurent dans une chambre voisine de son salon de volupté. On les lui fait voir d’abord dans cette première pièce, toutes les quinze nues ; il les touche, il les manie, il les examine, les suce sur la bouche, et les fait toutes chier l’une après l’autre dans sa bouche, mais il n’avale pas. Cette première opération faite avec un sérieux effrayant, il les marque toutes sur l’épaule avec un fer rouge, au numéro de l’ordre dans lequel il veut qu’on les lui fasse passer. Cela fait, il passe seul dans son salon, et reste un instant seul, sans qu’on sache à quoi il emploie ce moment de solitude. Ensuite, il frappe ; on lui jette la fille numérotée 1, mais jette, exactement : la maquerelle la lui lance, et il la reçoit dans ses bras ; elle est nue. Il ferme sa porte, prend des verges, et commence à fouetter sur le cul ; cela fait, il la sodomise de son vit énorme, et n’a jamais