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grosses dans un endroit où elles sont liées sur des matières combustibles ; il y met le feu, et si elles veulent se sauver, il les attend avec une broche de fer, les bourre et les rejette dans le feu. Cependant, à demi rôties, le plafond s’enfonce ; et elles tombent dans une grande cuve d’huile bouillante préparée en dessous, où elles achèvent de périr.

136. Le même de la Duclos qui déteste si bien les pauvres, et qui a acheté la mère de Lucile, sa sœur et elle, qui a été aussi cité par Desgranges (Vérifiez-le), a pour autre passion de réunir une pauvre famille sur une mine et de l’y voir sauter.

137. Un incestueux, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, du viol et du sacrilège, et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce.

138. Un grand partisan de culs étrangle une mère en l’enculant ; quand elle est morte, il la retourne et la fout en con. En déchargeant, il tue la fille sur le sein de la mère à coups de couteau dans le sein, puis il fout la fille en cul quoique morte ; puis, très assuré qu’elles ne sont pas encore mortes et qu’elles souffriront, il jette les cadavres au feu, et décharge en les voyant brûler. C’est le même dont a parlé Duclos le 29 novembre ; qui aimait à voir une fille sur un lit de satin noir ; c’est aussi le même que Martaine conte le premier du 11 janvier.

Narcisse est présenté aux supplices ; on lui coupe un poignet. On en fait autant à Giton. On brûle Michette dans l’intérieur du con ; autant à Rosette ; et toutes deux sont brûlées sur le ventre et sur les tétons. Mais Curval, qui n’est pas maître de lui malgré les conventions, coupe un téton en entier à Rosette en enculant Michette. Ensuite vient Thérèse, à qui on donne deux cents coups de nerf de bœuf sur le corps et à qui on crève un œil. — Cette nuit-là, Curval vient chercher le duc, et escorté de Desgranges et de Duclos, ils font descendre Zelmire au caveau, où les supplices les plus raffinés sont mis en usage pour la faire périr. Ils sont tous bien plus forts encore que ceux d’Augustine, et on les trouve encore à l’opération le lendemain matin, à l’heure du déjeuner. Cette belle fille meurt à quinze ans et deux mois : c’était elle qui avait le plus beau cul du sérail des filles. Et dès le lendemain, Curval, qui n’a plus de femme, prend Hébé.

Le vingt-sept.

On remet au lendemain à célébrer la fête de la dix-septième et dernière semaine, afin que cette fête accompagne la clôture des récits ; et Desgranges conte les passions suivantes :