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poignée de cheveux. Tout le monde décharge, excepté le duc, qui, bandant comme un furieux, demande à exécuter seul Thérèse. On lui accorde ; il lui enlève tous les ongles avec un canif et lui brûle les doigts à sa bougie, à mesure, puis il lui casse un bras, et ne déchargeant point encore, il enconne Augustine et lui arrache une dent en lui lâchant son foutre dans le con.

Le vingt-deux.

114. Il rompt un jeune garçon, puis l’attache sur la roue où il le laisse expirer ; il y est tourné de manière à montrer les fesses de près, et le scélérat qui le tourmente fait mettre sa table sous la roue, et va dîner là tous les jours, jusqu’à ce que le patient soit expiré.

115. Il pèle un jeune garçon, le frotte de miel, et le laisse ainsi dévorer aux mouches.

116. Il lui coupe le vit, les mamelles, et le place sur un pieu où il est cloué par un pied, se soutenant à un autre pieu où il est cloué par la main ; il le laisse ainsi mourir de sa belle mort.

117. Le même homme, qui avait fait dîner Duclos avec ses chiens, fait dévorer un jeune garçon par un lion devant lui, en lui donnant une légère gaule pour se défendre, ce qui n’anime que davantage la bête contre lui. Il décharge quand tout est dévoré.

118. Il livre un jeune garçon à un cheval entier dressé à cela, qui l’encule et le tue. L’enfant est recouvert d’une peau de jument, et a le trou du cul frotté de foutre de jument.

Le même soir, Giton est livré à des supplices : le duc, Curval, Hercule et Brise-cul le foutent sans pommade ; on le fouette à tour de bras, on lui arrache quatre dents, on lui coupe quatre doigts (toujours par quatre, parce que chacun officie), et Durcet lui écrase une couille entre ses doigts. Augustine est fouettée par tous quatre à tour de bras ; son beau cul est mis en sang ; le duc l’encule pendant que Curval lui coupe un doigt, puis Curval l’encule pendant que le duc la brûle sur les cuisses, avec un fer rouge, à six endroits ; il lui coupe encore un doigt de la main, à l’instant de la décharge de Curval ; et, malgré tout cela, elle n’en va pas moins coucher encore avec le duc. On casse un bras à Marie, on lui arrache les ongles des doigts et on les lui brûle. Cette même nuit, Durcet et Curval descendent Adélaïde au caveau, aidés de Desgranges et de Duclos. Curval l’encule pour la dernière fois, puis ils la font périr dans des supplices affreux que vous détaillerez.

Le vingt-trois.

119. Il place un jeune garçon dans une machine qui le tire en le disloquant, tantôt en haut, tantôt en bas ; il est brisé en détail,