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tour. En conséquence, Curval son père et Durcet son mari lui pincent les cuisses avec des tenailles brûlantes, pendant que le duc l’encule sans pommade. On lui perce le bout de la langue, on lui coupe les deux bouts des oreilles, on lui arrache quatre dents, ensuite on la fouette à tour de bras. Ce même soir, l’évêque saigne Sophie devant Adélaïde, sa chère amie, jusqu’à l’évanouissement ; il l’encule en la saignant, et reste tout le temps dans son cul. On coupe deux doigts à Narcisse, pendant que Curval l’encule ; puis on fait paraître Marie, on lui enfonce un fer brûlant dans le cul et dans le con, on la brûle avec un fer chaud à six endroits des cuisses, sur le clitoris, sur la langue, sur le téton qui lui reste, et on lui arrache ce qui lui reste de dents.

Le vingt février.

104. Celui du 5 décembre, de Champville, dont le goût était de se faire prostituer le fils par la mère, pour l’enculer, rectifie en réunissant la mère et le fils. Il dit à la mère qu’il va la tuer, mais qu’il lui fera grâce si elle tue son fils. Si elle ne le tue pas, on égorge l’enfant devant elle, et si elle le tue, on la lie sur le corps de son fils, et on la laisse ainsi périr à petit feu sur le cadavre.

105. Un grand incestueux réunit les deux sœurs après les avoir enculées ; il les lie sur une machine chacune un poignard à la main ; la machine part, les filles se rencontrent, et elles se tuent ainsi mutuellement.

106. Un autre incestueux veut une mère et quatre enfants ; il les enferme dans un endroit d’où il puisse les observer ; il ne leur donne aucune nourriture, afin de voir les effets de la faim sur cette femme et lequel de ses enfants elle mangera le premier.

107. Celui du 29 décembre, de Champville, qui aimait à fouetter des femmes grosses, veut la mère et la fille toutes deux grosses ; il les lie chacune sur une plaque de fer, l’une au-dessus de l’autre ; un ressort part, les deux plaques se rejoignent étroitement, et avec une telle violence, que les deux femmes sont réduites en poudre, elles et leurs fruits.

108. Un homme très bougre s’amuse de la façon suivante. Il réunit l’amant et la maîtresse : « Il n’y a qu’un seul être dans le monde, dit-il à l’amant, qui s’oppose à votre bonheur ; je vais le remettre entre vos mains. » Il le mène dans une chambre obscure où une personne dort dans un lit. Vivement excité, le jeune homme va percer cette personne. Dès qu’il a fait, on lui fait voir que c’est sa maîtresse qu’il a tuée ; de désespoir, il se tue lui-même. S’il ne le fait pas, le paillard le tue à coups de fusil, n’osant pas entrer dans la chambre où est ce jeune homme furieux et armé. Avant, il a foutu le jeune garçon et la