Page:Sade - Les 120 journées de Sodome (édition numérique).djvu/299

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Page 299 —

36. Un fustigateur. Il la braque en posture à la levrette, au bout d’une pièce de canon ; le boulet l’emporte par le cul.

Ce jour-là, on a trouvé l’évêque enculant la troisième servante. Il paye l’amende ; la fille est mandée aux orgies, le duc et Curval l’enculent et l’enconnent, car elle est vierge ; puis on lui donne huit cents coups de fouet : deux cents chacun. C’est une Suissesse de dix-neuf ans, très blanche, fort grasse, et un très beau cul. Les cuisinières se plaignent, et disent que le service ne pourra plus aller si on tracasse les servantes, et on les laisse là jusqu’au mois de mars. Ce même soir on coupe un doigt à Rosette, et on cautérise avec le feu. Elle est entre Curval et le duc pendant l’opération ; l’un fout en cul, l’autre en con. Le même soir, Adonis est livré pour le cul, de manière que le duc a foutu ce soir-là une servante et Rosette en con, même servante en cul, Rosette aussi en cul (ils ont changé) et Adonis. Il est rendu.

Le huit.

37. Il aimait à fouetter sur tout le corps avec un nerf de bœuf, et c’est le même dont Martaine a parlé, qui roua en effleurant trois membres et n’en cassant qu’un. Il aime à rouer tout à fait la femme, mais il l’étouffe sur la croix même.

38. Celui dont Martaine a parlé, qui fait semblant de couper le cou de la fille et qu’on retire par une corde, le coupe très effectivement en déchargeant. Il se branle.

39. Celui du 30 janvier, de la Martaine, qui aimait à faire des scarifications, fait passer par les oubliettes.

40. Il aimait à fouetter des femmes grosses sur le ventre, et perfectionne en laissant tomber sur le ventre d’une femme grosse un poids énorme qui l’écrase sur-le-champ, elle et son fruit.

41. Il aimait à voir nu le col d’une fille, à le serrer, le molester un peu : il enfonce une épingle vers la nuque du col dans un certain endroit, dont elle meurt sur-le-champ.

42. Il aimait à brûler doucement, avec une bougie, sur différentes parties du corps. Il perfectionne en jetant dans une fournaise ardente, qui est si violente qu’elle est à l’instant consumée.

Durcet, qui bande beaucoup, et qui a été, pendant les récits, fouetter deux fois Adélaïde au pilier, propose de la mettre en travers dans le feu, et quand elle a eu tout le temps de frémir de la proposition, qu’il ne s’en faut de rien que l’on accepte, par accommodement on lui brûle le petit bout des seins : Durcet, son mari, l’un, Curval son père l’autre ; tous deux déchargent à cette opération.

Le neuf.