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l’évanouissement. Il ne décharge que quand elle tombe ; avant, il fait chier.

100. Il la saigne des quatre membres et à la jugulaire, et se branle en voyant couler ces cinq fontaines de sang.

101. Il la scarifie légèrement sur les chairs, et surtout les fesses, mais point les tétons.

102. Il la scarifie fortement, et surtout sur le sein près du bout, et près du trou du cul quand il en est aux fesses ; ensuite il cautérise les plaies avec un fer rouge.

103. On l’attache à quatre pattes comme une bête féroce ; il est recouvert d’une peau de tigre. En cet état on l’excite, on l’irrite, on le fouette, on le bat, on lui branle le cul. Vis-à-vis de lui est une jeune fille très grasse, nue, et fixée par les pieds au parquet, et par le cou au plafond, de manière qu’elle ne peut bouger. Dès que le paillard est bien en feu, on le lâche, il se jette comme une bête féroce sur la fille, et la mord sur toutes les chairs, et principalement sur le clitoris et le bout des tétons, qu’il emporte ordinairement avec ses dents. Il hurle et crie comme une bête, et décharge en hurlant. Il faut que la fille chie ; il va manger son étron à terre.

Ce même soir, l’évêque dépucelle Narcisse ; il est livré le même soir, pour ne pas déranger la fête du 23. Le duc, avant de l’enculer, le fait chier dans sa bouche et y rendre le foutre de ses prédécesseurs. Après l’avoir enculé, il lui donne le fouet.

Le vingt-deux.

104. Il arrache des dents et égratigne les gencives avec des aiguilles. Quelquefois il les brûle.

105. Il lui casse un doigt de la main, quelquefois plusieurs.

106. Il lui en aplatit vigoureusement un des pieds avec un coup de marteau.

107. Il lui démet un poignet.

108. Il lui donne un coup de marteau sur les dents de devant, en déchargeant. Son plaisir, avant, est de beaucoup sucer la bouche.

Le duc, ce soir-là, dépucelle Rosette en cul, et à l’instant où le vit entre dans le cul, Curval arrache une dent à la petite fille, pour qu’elle éprouve à la fois deux terribles douleurs. Le même soir, elle est livrée pour ne pas déranger la fête du lendemain. Quand Curval lui a déchargé dans le cul (et il n’a passé que le dernier), quand il a fait, dis-je, il jette la petite fille à la renverse par un soufflet à tour de bras.