Page:Sade - Les 120 journées de Sodome (édition numérique).djvu/271

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Page 271 —

Vous pourrez faire un tableau des fautes avec à côté le nombre de coups.)

Le vingt-sept.

130. Il ne veut fouetter que des petites filles de cinq à sept ans, et toujours cherche un prétexte, afin d’avoir mieux l’air de punir.

131. Une femme vient à confesse à lui ; il est prêtre ; elle dit tous ses péchés, et, pour pénitence, il lui donne cinq cents coups de fouet.

132. Il passe quatre femmes, et leur donne six cents coups de fouet à chacune.

133. Il fait faire la même cérémonie devant lui par deux valets qui se relaient ; on passe vingt femmes à six cents coups chacune ; elles ne sont point attachées ; il se branle en voyant opérer.

134. Il ne fouette que des petits garçons de quatorze à seize ans, et il les fait décharger dans sa bouche, après. Il leur en donne cent coups chacun ; il en voit toujours deux à la fois.

Ce soir-là, Augustine est livrée pour le con. Curval l’enconne deux fois de suite, et veut, comme le duc, la fouetter après. Tous deux s’acharnent contre cette fille charmante ; ils proposent quatre cents louis à la société pour en être maîtres tous deux dès ce même soir : on leur refuse.

Le vingt-huit.

135. Il fait entrer une fille nue dans un appartement ; alors deux hommes lui tombent sur le corps et la fouettent chacun sur une fesse jusqu’au sang ; elle est liée. Quand c’est fini, il branle les hommes sur le derrière en sang de la putain, et s’y branle lui-même.

136. Elle est attachée pieds et mains au mur. Devant elle, également attachée au mur, est une plaque d’acier tranchante qu’on relève contre son ventre. Si elle veut échapper le coup, il faut qu’elle se jette en avant : alors elle se coupe ; si elle veut échapper la machine, il faut qu’elle se jette sur les coups.

137. Il fouette une fille neuf jours de suite, à cent coups le premier jour, toujours en doublant jusqu’au neuvième inclus.

138. Il fait mettre la putain à quatre pattes, monte à cheval sur elle, le visage tourné vers ses fesses et la serrant fortement entre ses cuisses. Là, il l’étrille sur les fesses et sur le con à l’envers, et comme pour cette opération il se sert d’un martinet, il lui est facile de diriger ses coups dans l’intérieur du vagin, et c’est ce qu’il fait.

139. Il veut une femme grosse ; il la fait courber en arrière sur un cylindre qui lui soutient le dos. Sa tête, au-delà du cylindre va