Page:Sade - Les 120 journées de Sodome (édition numérique).djvu/266

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Page 266 —

84. Il se fait fouetter, en foutant en levrette une putain avec l’hostie.

85. Il passe tout un bordel en revue ; il reçoit le fouet de toutes les putains, en baisant le trou du cul de la maquerelle qui lui pète et lui chie dans la bouche.

Le dix-huit.

86. Il se fait fouetter par des cochers de fiacre et des garçons maréchaux, les passant deux à deux et faisant toujours péter dans sa bouche celui qui ne fouette pas ; il en passe dix ou seize dans sa matinée.

87. Il se fait tenir par trois filles ; la quatrième l’étrille à quatre pattes, étant montée sur lui ; toutes les quatre changent et lui montent sur le corps tour à tour.

88. Il arrive au milieu de six filles, nu ; il demande pardon, il se jette à genoux. Chaque fille ordonne une pénitence, et il a cent coups de fouet par chaque pénitence refusée ; c’est la fille refusée qui le fouette. Or ces pénitences sont toutes fort sales : l’une voudra lui chier dans la bouche, l’autre lui faire lécher ses crachats à terre ; celle-ci se fait lécher le con avec ses règles, cette autre l’entre-deux des doigts des pieds, celle-là sa morve, etc.

89. Quinze filles passent, trois par trois ; une fouette, une le suce, l’autre chie, puis celle qui a chié fouette, celle qui a sucé chie, et celle qui a fouetté suce. Il les passe ainsi toutes quinze ; il ne voit rien, il n’entend rien, il est dans l’ivresse. C’est une maquerelle qui dirige tout. Il recommence cette partie six fois de la semaine. (Celle-là est charmante à faire, et je vous la recommande. Il faut que ça aille fort vite ; chaque fille doit donner vingt-cinq coups de fouet, et c’est dans l’intervalle de ces vingt-cinq coups que la première suce et que la troisième chie. S’il veut que chaque fille donne cinquante coups, il en aura reçu sept cent cinquante, ce qui n’est pas trop.)

90. Vingt-cinq putains lui mollissent le cul, à force de le claquer et de le manier ; on ne le laisse que quand son derrière est tout à fait insensible.

Le soir on fouette le duc, pendant qu’il dépucelle Zelmire en con.

Le dix-neuf.

91. Il se fait faire son procès par six filles ; chacune a son rôle. On le condamne à être pendu. On le pend effectivement, mais la corde casse : c’est l’instant de sa décharge. (Liez celle-là avec une de celles de Duclos qui lui ressemble.)