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Le quatre.

16. Il force un frère à foutre sa sœur devant lui, et il la fout après ; il les fait chier tous les deux avant.

17. Il force un père à foutre sa fille, après que lui l’a dépucelée. 18. Il mène sa fille à neuf ans au bordel, et l’y dépucelle, tenue par la maquerelle. Il a eu douze filles, et il les a ainsi dépucelées toutes.

19. Il ne veut dépuceler que de trente à quarante ans.

20. Il ne veut dépuceler que des religieuses, et dépense un argent immense pour en avoir ; il en a.

Cela est le quatre au soir, et, ce même soir, aux orgies, le duc dépucelle Fanny, tenue par les quatre vieilles et servi par la Duclos. Il la fout deux coups de suite ; elle s’évanouit ; il la fout le second coup sans connaissance.

Le cinq.

En conséquence de ces narrations, pour célébrer la fête de la cinquième semaine, on marie ce jour-là Hyacinthe et Fanny, et le mariage se consomme devant tout le monde.

21. Il veut que la mère tienne sa fille ; il fout d’abord la mère et dépucelle ensuite l’enfant tenue par la mère. C’est le même, du vingt février, de Desgranges.

22. Il n’aime que l’adultère ; il faut lui trouver des femmes sages et publiquement dans leur ménage ; il les dégoûte de leurs maris.

23. Il veut que le mari lui prostitue lui-même sa femme et la lui tienne quand il la fout. (Les amis imiteront cela sur-le-champ.)

24. Il place une femme mariée sur un lit, l’enconne, pendant que la fille de cette femme, en perspective au-dessus, lui fait baiser son con ; l’instant d’après, il enconne la fille en baisant le trou du cul de la mère. Quand il a baisé le con de la fille, il la fait pisser ; quand il baise le cul de la mère, il la fait chier.

25. Il a quatre filles légitimes et mariées ; il veut les foutre toutes les quatre ; il leur fait des enfants à toutes quatre, afin d’avoir le plaisir de dépuceler un jour les enfants qu’il a faits à sa fille et que le mari croit à lui.

Le duc raconte sur cela, mais ça ne fait point nombre, parce que, ne pouvant être renouvelé, ça ne fait point passion, il raconte, dis-je, qu’il a connu un homme qui a foutu trois enfants qu’il avait de sa mère, desquelles il y avait une fille qu’il avait fait épouser à son fils, de façon qu’en foutant celle-là, il foutait sa sœur, sa fille et sa belle-fille, et qu’il contraignait son