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Fautes que j’ai faites.

J’ai trop dévoilé les histoires de garde-robe au commencement ; il ne faut les développer qu’après les récits qui en parlent.

Trop parlé de la sodomie active et passive ; voilez-la, jusqu’à ce que les récits en parlent.

J’ai eu tort de rendre Duclos sensible à la mort de sa sœur ; ça ne répond pas au reste de son caractère ; changez cela.

Si j’ai dit qu’Aline était pucelle en arrivant au château, j’ai eu tort : elle ne l’est pas ; et ne doit pas l’être : l’évêque l’a dépucelée de partout.

Et n’ayant pas pu me relire, cela doit sûrement fourmiller d’autres fautes.

Quand je remettrai au net, qu’un de mes premiers soins soit d’avoir toujours près de moi un cahier de notes, où il faudra que je place exactement chaque événement et chaque portrait à mesure que je l’écris, car, sans cela, je m’embrouillerai horriblement à cause de la multitude des personnages.

Partez, pour la seconde partie, du principe qu’Augustine et Zéphire couchent déjà dans la chambre du duc dès la première partie, comme Adonis et Zelmire dans celle de Curval, Hyacinthe et Fanny dans celle de Durcet, Céladon et Sophie dans celle de l’évêque, quoique tout cela ne soit pas encore dépucelé.