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elle le suçait et lui branlait le fondement. Et tout cela pendant que Curval se faisait branler par Narcisse, dont il baisait ardemment le derrière. Il n’y eut pourtant que le duc qui perdit son foutre : Duclos avait annoncé pour ce soir-là de plus jolis récits que les précédents, et l’on voulut se réserver pour les entendre. L’heure étant venue, on y passa, et voici comment s’exprima cette intéressante fille :

« Un homme dont je n’ai jamais connu, messieurs, dit-elle, ni les entours, ni l’existence, et que je ne pourrai, d’après cela, vous peindre que très imparfaitement, me fait prier par un billet de me rendre chez lui, à neuf heures du soir, rue Blanche-du-Rempart. Il m’avertissait par son billet de n’avoir aucune défiance, et que, quoiqu’il ne se fît pas connaître à moi, je n’aurais aucun sujet de me plaindre de lui. Deux louis accompagnaient la lettre, et malgré ma prudence ordinaire, qui certainement aurait dû s’opposer à cette démarche dès que je ne connaissais pas celui qui me la faisait faire, je hasardai tout cependant, me fiant tout à fait à je ne sais quel pressentiment qui semblait m’avertir tout bas que je n’avais rien à craindre. J’arrive, un valet m’ayant avertie de me déshabiller entièrement et qu’il ne pourrait m’introduire qu’en cet état dans l’appartement de son maître, j’exécute l’ordre, et dès qu’il me voit dans l’état désiré, il me prend par la main, et m’ayant fait traverser deux ou trois appartements, il frappe enfin à une porte. Elle s’ouvre, j’entre, le valet se retire, et la porte se referme, mais entre un four et l’endroit où je fus introduite, relativement au jour, il n’y avait pas la moindre différence ; et le jour ni l’air n’entraient dans cette pièce absolument d’aucun côté. À peine suis-je entrée qu’un homme nu vient à moi et me saisit sans prononcer un seul mot ; je ne perds pas la tête, persuadée que tout cela tenait à un peu de foutre qu’il s’agissait de faire répandre pour être débarrassée de tout ce nocturne cérémonial ; je porte sur-le-champ ma main au bas de son ventre, à dessein de faire bien vite perdre au monstre un venin qui le rendait si méchant. Je trouve un vit très gros, fort dur et extrêmement mutin, mais dans l’instant on écarte mes doigts, on a l’air de ne vouloir ni que je touche, ni que je vérifie, et on m’assoit sur un tabouret. L’inconnu se campe auprès de moi, et saisissant mes tétons l’un après l’autre, il les serre et les comprime avec une telle violence que je lui dis brusquement : “Vous me faites mal !” Alors on cesse, on me relève, on me couche à plat ventre sur un sofa élevé, et s’asseyant entre mes jambes par-derrière, on se met à faire à mes fesses ce qu’on venait de faire à mes tétons : on les palpe et les comprime avec une violence sans égale, on les écarte, on les resserre, on les pétrit, on les baise en les mordillant, on suce le trou de mon cul, et comme ces compressions réitérées avaient moins de danger de ce côté-là que de l’autre, je ne m’opposai à rien, et j’en étais, en me laissant faire, à deviner quel pouvait être le but de ce mystère pour des choses qui me paraissaient aussi simples, lorsque tout à coup j’entends mon homme pousser des cris épouvantables : “Sauve-toi, foutue putain ! sauve-toi, me dit-il, sauve-toi,