Page:Sade - Les 120 journées de Sodome (édition numérique).djvu/173

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Page 173 —

d’ailleurs mollasse et pendant, était pourtant revêtu d’une peau aussi épaisse que du cuir. Le lendemain, sur les éloges sans doute qu’il fit à son couvent de ma manière d’agir, il m’amena un de ses confrères, sur le cul duquel il fallait appuyer des claques de toutes mes forces avec ma main ; mais celui-ci, plus libertin et plus examinateur, visitait soigneusement, avant, les fesses de la femme ; et mon cul fut baisé, langoté à dix ou douze reprises de suite, dont les intervalles étaient remplis par des claques sur le sien. Quand sa peau fut devenue écarlate, son vit dressa, et je puis certifier que c’était un des plus beaux engins que j’eusse encore maniés ; alors, il me le remit entre les mains, en m’ordonnant de le branler pendant que je continuerais de claquer de l’autre. »

« Ou je me trompe, dit l’évêque, ou nous voici à l’article des fustigations passives. — Oui, monseigneur, dit la Duclos, et comme ma tâche d’aujourd’hui est remplie, vous trouverez bon que je remette à demain le commencement des goûts de cette nature dont nous aurons plusieurs soirées de suite à nous occuper. » Comme il restait encore près d’une demi-heure avant l’instant du souper, Durcet dit que, pour se donner de l’appétit, il voulait prendre quelques lavements ; on se douta du fait, et toutes les femmes frémirent, mais l’arrêt était porté, il n’y avait plus à en revenir. Thérèse qui le servait ce jour-là, assura qu’elle les donnait à merveille ; de l’assertion elle passa à la preuve, et, dès que le petit financier eut les entrailles chargées, il signifia à Rosette d’avoir à venir tendre le bec. Il y eut un peu de reguignements, un peu de difficultés, mais il fallut obéir, et la pauvre petite en avala deux, quitte à les rendre après, ce qui, comme on l’imagine bien, ne fut pas long. Heureusement que le souper vint, car il allait sans doute recommencer. Mais cette nouvelle ayant changé la disposition de tous les esprits, on fut s’occuper d’autres plaisirs. Aux orgies, on poussa quelques selles sur des tétons et on fit beaucoup chier de culs ; le duc mangea devant tout le monde l’étron de la Duclos, pendant que cette belle fille le suçait et que les mains du paillard s’égaraient un peu partout ; son foutre partit avec abondance, et Curval l’ayant imité avec la Champville, on parla enfin de s’aller coucher.