faire des parties chez elle, je me livrai à toutes celles où elle m’assura un honnête profit. Ce n’était plus une fille de sa maison : c’était une demoiselle entretenue par un fermier général et qui, pour lui faire plaisir, voulait bien venir passer une heure chez elle… Jugez comme ça se payait. Ce fut dans le cours de ces infidélités passagères que je rencontrai le nouveau sectateur de merde dont je vais vous rendre compte.
« Un moment, dit l’évêque ; je n’ai pas voulu vous interrompre que vous ne fussiez en un endroit de repos, mais puisque vous y voilà, éclaircissez-nous, je vous prie, de deux ou trois objets essentiels de cette dernière partie. Quand vous célébrâtes les orgies après les tête-à-tête, l’abbé, qui n’avait jusque-là caressé que son bardache, lui fit-il infidélité et vous mania-t-il, et les autres en firent-ils à leur femme pour caresser le jeune homme ? — Monseigneur, dit Duclos, jamais l’abbé ne quitta son jeune garçon ; à peine jeta-t-il même des regards sur nous, quoique nous fussions nues et à ses côtés. Mais il s’amusa des culs de d’Aucourt, de Desprès et de d’Erville ; il les baisa, il les gamahucha ; d’Aucourt et d’Erville lui chièrent dans la bouche, et il avala plus de moitié de chacun de ces deux étrons. Mais pour les femmes, il ne les toucha pas. Il n’en fut pas de même des trois autres amis, relativement à son jeune bardache ; ils le baisèrent, lui léchèrent le trou du cul, et Desprès s’enferma avec lui pour je ne sais quelle opération.
— Bon, dit l’évêque, vous voyez bien que vous n’aviez pas tout dit, et que ceci, que vous ne nous contiez pas, forme une passion de plus, puisqu’elle offre l’image du goût d’un homme qui se fait chier dans la bouche par d’autres hommes, quoique fort âgés. — Cela est vrai, monseigneur, dit Duclos ; vous me faites encore mieux sentir mon tort, mais je n’en suis pas fâchée, puisque au moyen de cela voici ma soirée finie, et qu’elle n’était déjà que trop longue. Une certaine cloche que nous allons entendre m’aurait convaincue que je n’aurais pas eu le temps de terminer la soirée par l’histoire que j’allais entamer, et, sous votre bon plaisir, nous la remettrons à demain.
Effectivement, la cloche sonna, et comme personne n’avait déchargé de la soirée et que tous les vits étaient pourtant très en l’air, on fut souper en se promettant bien de se dédommager aux orgies. Mais le duc ne put jamais aller si loin, et ayant ordonné à Sophie de venir lui présenter les fesses, il fit chier cette belle fille et avala l’étron pour son dessert. Durcet, l’évêque et Curval tous également occupés, firent faire la même opération, l’un à Hyacinthe, le second à Céladon et le troisième à Adonis. Ce dernier, n’ayant point pu satisfaire, fut inscrit sur le fatal livre de punition, et Curval, en jurant comme un scélérat, se vengea sur le cul de Thérèse, qui lui lâcha à brûle-pourpoint l’étron le plus complet qu’il fût possible de voir. Les orgies furent libertines, et Durcet, renonçant aux étrons de la jeunesse, dit qu’il ne voulait pour sa soirée que ceux de ses trois vieux amis. On le contenta, et le petit libertin déchargea comme un étalon en dévorant la merde de Curval.