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jambes, lui fixa la tête en lui saisissant les oreilles et lui campa dans la bouche un vit qui me parut plus sale et plus dégoûtant qu’un chiffon traîné dans le ruisseau. Ma pauvre compagne, voyant approcher de ses lèvres fraîches ce dégoûtant morceau voulut se jeter à la renverse, mais ce n’était pas pour rien que notre homme la tenait comme un barbet par les oreilles. “Allons donc, garce, lui dit-il, tu fais la difficile ?” Et la menaçant d’appeler la Fournier, qui sans doute lui avait recommandé bien de la complaisance, il parvint à vaincre ses résistances. Elle ouvre les lèvres, se recule, les ouvre encore et engloutit enfin, en poussant des hoquets, cette relique infâme dans la plus gentille des bouches. De ce moment ce ne furent plus que des mauvais propos de la part du scélérat. “Ah, coquine ! disait-il en fureur, il te faut bien des façons pour sucer le plus beau vit de France ! Ne crois-tu pas qu’on va faire bidet tous les jours exprès pour toi ? Allons, suce, garce ! suce la dragée.” Et s’échauffant de ces sarcasmes et du dégoût qu’il inspire à ma compagne (tant il est vrai, messieurs, que le dégoût que vous nous procurez devient un aiguillon à votre jouissance), le libertin s’extasie et laisse dans la bouche de cette pauvre fille des preuves non équivoques de sa virilité. Moins complaisante que la vieille, elle n’avala rien, et beaucoup plus dégoûtée qu’elle, elle vomit dans la minute tout ce qu’elle avait dans l’estomac, et notre libertin, en se rajustant sans trop prendre garde à elle, ricanait entre ses dents des suites cruelles de son libertinage.

« C’était mon tour, mais plus heureuse que les deux précédentes, c’était à l’Amour même que j’étais destinée, et il ne me resta, après l’avoir satisfait, que l’étonnement de trouver des goûts si étranges dans un jeune homme si bien taillé pour plaire. Il arrive, me fait mettre nue, s’étend sur le lit, m’ordonne de m’accroupir sur son visage et d’aller avec ma bouche essayer de faire décharger un vit très médiocre, mais qu’il me recommande et dont il me supplie d’avaler le foutre, dès que je le sentirai couler. “Mais ne restez pas oisive pendant ce temps-là, ajouta le petit libertin : que votre con inonde ma bouche d’urine, que je vous promets d’avaler comme vous avalerez mon foutre, et que ce beau cul me pète dans le nez.” Je me mets à l’œuvre et remplis à la fois mes trois besognes avec tant d’art que le petit anchois dégorge bientôt toute sa fureur dans ma bouche, pendant et que je l’avale, et que mon Adonis en fait autant de l’urine dont je l’inonde, et cela tout en respirant les pets dont je ne cesse de le parfumer. »

« En vérité, mademoiselle, dit Durcet, vous auriez bien pu vous dispenser de révéler ainsi les enfantillages de ma jeunesse. — Ah ! ah ! dit le duc en riant, ah ! comment, toi qui à peine oses regarder un con aujourd’hui, tu les faisais pisser dans ce temps-là ? — C’est vrai, dit Durcet, j’en rougis, il est affreux d’avoir à se reprocher des turpitudes de cette sorte ; c’est bien à présent, mon ami, que je sens tout le poids des remords… Culs délicieux, s’écria-t-il dans son enthousiasme, en baisant celui de Sophie qu’il avait attiré à lui pour le manier un instant, culs divins, combien je me reproche