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(XII)

Huitième journée

Les exemples de la veille en ayant imposé, on ne trouva ni ne put trouver personne en faute le lendemain. Les leçons se continuèrent sur les fouteurs, et comme il n’y eut aucun événement jusqu’au café, nous ne prendrons cette journée qu’à cette époque. Il était servi par Augustine, Zelmire, Narcisse et Zéphire. Les fouteries en cuisses recommencèrent ; Curval s’empara de Zelmire et le duc d’Augustine, et après avoir admiré et baisé leurs jolies fesses, qui avaient je ne sais trop pourquoi ce jour-là des grâces, des attraits, un vermillon qu’on n’y avait pas observés auparavant, après, dis-je, que nos libertins eurent bien baisé, bien caressé ces charmants petits culs, on exigea des pets. L’évêque qui tenait Narcisse en avait déjà obtenu ; on entendait ceux que Zéphire lançait dans la bouche de Durcet… Pourquoi ne pas les imiter ? Zelmire avait réussi, mais Augustine avait beau faire, beau s’efforcer, le duc beau menacer d’un sort pour samedi prochain pareil à celui qu’on avait éprouvé la veille, rien ne sortit, et la pauvre petite pleurait déjà quand une vesse vint enfin le satisfaire. Il respira, et content de cette marque de docilité du joli enfant qu’il aimait assez, il lui campa son énorme engin dans les cuisses et le retirant au moment de sa décharge, il lui arrosa complètement les deux fesses. Curval en avait fait tout autant avec Zelmire, mais l’évêque et Durcet se contentèrent de ce qu’on appelle la petite oie. Et la méridienne faite, on passa au salon, où la belle Duclos, mise ce jour-là avec tout ce qui pouvait le mieux faire oublier son âge, parut vraiment belle aux lumières, et si tellement que nos libertins, échauffés sur son compte, ne voulurent pas lui permettre de continuer que, du haut de sa tribune, elle n’eût fait voir ses fesses à l’assemblée. « Elle a vraiment un beau cul, dit Curval. — Et bon, mon ami, dit Durcet, je te certifie que j’en ai peu vu de meilleurs. Et, ces éloges reçus, notre héroïne rabaissa ses jupes, s’assit et reprit le fil de son histoire de la façon dont le lecteur va la lire, s’il se donne la peine de continuer, ce que nous lui conseillons pour l’intérêt de ses plaisirs.

« Une réflexion et un événement furent cause, messieurs, que ce qu’il me reste à vous conter maintenant n’est plus dans le même champ de bataille. La réflexion est bien simple : ce fut l’état malheureux de ma bourse