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laissa se toucher, se caresser : la jeune Michette pollua son petit mari, et Giton, à l’aide de ses maîtres, branla fort bien sa petite femme. Tous deux pourtant commençaient à sentir trop bien l’esclavage dans lequel ils étaient pour que la volupté, même celle que leur âge leur permettait de sentir, pût naître dans leur petit cœur. On dîna ; les deux époux furent du festin, mais, au café, les têtes s’étant échauffées sur eux, ils furent mis tout nus, comme étaient Zélamir, Cupidon, Rosette et Colombe qui servaient le café ce jour-là. Et la fouterie en cuisses étant devenue à la mode à cette époque de la journée, Curval s’empara du mari, le duc de la femme, et ils les encuissèrent tous deux. L’évêque qui, depuis que le café était pris, s’acharnait au cul charmant de Zélamir, qu’il suçait et faisait péter, l’enfila bientôt dans le même genre, pendant que Durcet faisait ses petites vilenies de choix au cul charmant de Cupidon. Nos deux principaux athlètes ne déchargèrent point et, s’emparant bientôt, l’un de Rosette et l’autre de Colombe, ils les enfilèrent en levrette et entre les cuisses de la même manière qu’ils venaient d’agir avec Michette et Giton, en ordonnant à ces charmants enfants de branler avec leurs jolies petites mains, et d’après les instructions reçues, ces monstrueux bouts de vits qui dépassaient au-delà de leur ventre ; et pendant ce temps-là, les libertins maniaient à l’aise les trous de culs frais et délicieux de leurs petites jouissances. On ne répandit cependant point de foutre ; on savait qu’il y avait de la besogne délicieuse pour le soir et on se ménagea. De ce moment, les droits des jeunes époux s’évanouirent, et leur mariage, quoique fait dans toutes les formes, ne devint plus qu’un jeu. Ils rentrèrent chacun dans les quadrilles qui leur étaient destinés, et l’on fut écouter la Duclos qui reprit ainsi son histoire :

« Un homme, à peu près des mêmes goûts que le financier qui termina mes récits d’hier soir, va, si vous le trouvez bon, messieurs, commencer ceux d’aujourd’hui. C’était un maître des requêtes d’environ soixante ans et qui joignait à la singularité de ses fantaisies celle de ne vouloir que des femmes plus vieilles que lui. La Guérin lui donna une vieille maquerelle de ses amies dont les fesses ridées n’offraient plus que l’image d’un vieux parchemin servant à humecter du tabac. Tel était pourtant l’objet qui devait servir aux hommages de notre libertin. Il s’agenouille devant ce cul décrépit, le baise amoureusement ; on lui pète au nez, il s’extasie, il ouvre la bouche, on en fait autant, sa langue va chercher avec enthousiasme le vent moelleux qu’on lui détache. Cependant il ne peut résister au délire où l’entraîne une telle opération. Il sort de sa culotte un petit membre vieux, pâle et ridé comme la divinité qu’il encense. “Ah ! pète donc, pète donc, ma mie ! s’écrie-t-il en se branlant de toutes ses forces, pète, mon cœur, ce n’est que de tes seuls pets que j’attends le désenchantement de cet outil rouillé”. La maquerelle redouble, et le libertin ivre de volupté perd entre les jambes de sa déesse deux ou trois malheureuses gouttes de sperme auxquelles il devait toute son extase. »

Ô terrible effet de l’exemple ! Qui l’eût dit ? Au même instant, et comme s’ils se fussent donné le mot, nos quatre libertins appellent à eux les