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baisa le duc, le caressa, lui branla un moment le vit, et sut si bien lui échauffer le crâne que Blangis jura que l’après-midi ne se passerait pas sans qu’il ne le mouillât de foutre. Et le petit bonhomme l’agaçait, lui dit qu’il l’en défiait. Comme il était de service au café, il sortit au dessert et parut nu, pour le servir, au duc. À l’instant où il quitta la table, celui-ci, très animé, débuta par quelques polissonneries ; il lui suça la bouche et le vit, le plaça sur une chaise devant lui, le derrière à la hauteur de sa bouche, et le gamahucha un quart d’heure de cette manière. À la fin son vit se mutina, il dressa sa tête altière, et le duc vit bien que l’hommage exigeait enfin de l’encens. Cependant tout était interdit, excepté ce qu’on avait fait la veille. Le duc se résolut donc d’imiter ses confrères. Il courbe Zéphire sur un canapé, lui braque son engin dans les cuisses, mais il arriva ce qui était arrivé à Curval : l’engin dépassa de six pouces. « Fais comme j’ai fait, lui disait Curval, branle l’enfant sur ton vit, arrose ton gland de son foutre. » Mais le duc trouva plus plaisant d’en enfiler deux à la fois. Il prie son frère de lui ajuster là Augustine ; on la colle, les fesses contre les cuisses de Zéphire, et le duc, foutant pour ainsi dire à la fois une fille et un garçon, pour y mettre encore plus de lubricité, branle le vit de Zéphire sur les jolies fesses rondes et blanches d’Augustine et les inonde de ce petit foutre enfantin qui, comme on l’imagine bien, excité pour une si jolie chose, ne tarde pas à couler abondamment. Curval, qui trouva le cas plaisant et qui voyait le cul du duc entrouvert et bâillant pour un vit comme sont tous les culs de bougres dans les instants où leur vit bande, vint lui rendre ce qu’il en avait reçu l’avant-veille, et le cher duc n’eut pas plutôt ressenti les voluptueuses secousses de cette intromission, que son foutre, partant presque en même temps que celui de Zéphire, fut inonder à revers les bords du temple dont Zéphire arrosait les colonnes.

Mais Curval ne déchargea point et, retirant du cul du duc son engin fier et nerveux, il menaça l’évêque, qui se branlait de même entre les cuisses de Giton, de lui faire éprouver le sort qu’il venait de faire subir au duc.

L’évêque le défie, le combat s’engage ; l’évêque est enculé et va délicieusement perdre entre les cuisses du joli enfant qu’il caresse un foutre libertin si voluptueusement provoqué. Cependant Durcet, spectateur bénévole, n’ayant pour lui qu’Hébé et la duègne, quoique presque ivre mort, ne perdait pas son temps et se livrait silencieusement à des infamies que nous sommes encore contraint à tenir sous le voile. Enfin le calme vint, on s’endormit, et six heures venant réveiller nos acteurs, ils se rendirent aux nouveaux plaisirs que leur préparait la Duclos. Ce soir-là, les quadrilles étaient changés d’un sexe à l’autre : toutes les petites filles en matelots et tous les petits garçons en grisettes. Le coup d’œil en fut ravissant ; rien n’échauffe la lubricité comme ce petit troc voluptueux : on aime à trouver dans un petit garçon ce qui le fait ressembler à une petite fille ; et la fille est bien plus