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un rendez-vous indiqué à une terre du duc auprès de Paris et toutes devaient s’y rendre, dans les mêmes semaines à 10 mois juste de leur départ ; on leur donna ce temps là pour chercher, chacune devait amener neuf sujets ce qui faisait un totale de 147 filles et dans ce nombre de 147 huit seulement devaient être choisies. Il était recommandé aux maquerelles de ne s’attacher qu’à la naissance, la vertu et la plus délicieuse figure. Elles devaient faire leurs recherches principalement dans des maisons honnêtes, et on ne leur passait aucune fille qui ne fut prouvée ravie ou dans un couvent de pensionnaires de qualité ou dans le sein de sa famille, et d’une famille de distinction ; tout ce qui n’était pas au-dessus de la classe de la bourgeoisie, et qui dans les classes supérieures n’était pas et bien vertueuse, très vierge et très parfaitement belle était refusée sans miséricorde. Des espions surveillaient les démarches de ces femmes et informaient à l’instant la société de ce qu’elles faisaient. Les sujets trouvées comme on le désirait, leur était payé trente mille francs, tous frais faits il est inouï ce que ça coûta, à l’égard de l’âge il était fixé de 12 à 15 et tout ce qui était au-dessus, ou au-dessous était impitoyablement réfusé ; pendant ce temps-là avec les mêmes circonstances les mêmes moyens et les mêmes dépenses, en mettant38) de même l’âge de 12 à 15, 17 agents de sodomie parcouraient de même et la capitale et les provinces, et leurs rendez-vous étaient indiqués un mois après le choix des filles. Quant aux jeunes gens que nous désignerons dorénavant sous le nom de fouteurs, ce fut la mesure du membre qui régla seule, on ne voulut rien au-dessous de 10 ou