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onzième janvier. — Narcisse est présenté aux supplices, on lui coupe un poignet, on en fait autant à Giton. On brûle Michette dans l’intérieur du con, autant à Rosette et toutes deux sont brûlées sur le ventre et sur les tetons, mais Curval qui n’est pas maître de lui, malgré la convention, coupe un teton en entier à Rosette en enculant Michette. Ensuite vient Thérèse à qui on donne deux cent coups de nerfs-de-bœuf sur le corps et à qui on crève un œil, cette nuit-là Curval vient chercher le duc, et escorté de Desgranges et de Duclos, ils font descendre Zelmire au caveau, où les supplices les plus raffinés sont mis en usage pour la faire périr, ils sont tous bien plus forts encore que ceux d’Augustine, et on les trouve encore à l’opération, le lendemain matin à l’heure du déjeuner. Cette belle fille meurt à 15 ans et deux mois. [590 —
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C’était elle qui avait le plus beau cul du sérail des filles. — Et dès le lendemain Curval qui n’a plus de femme prend Hébé. — Le vingt-sept. On remet au lendemain à célébrer la fête de la dix-septième et dernière semaine, afin que cette fête accompagne la clôture des récits, et Desgranges conte les passions suivantes. 139. Un homme dont Martaine a parlé le douze janvier et qui brûlait de l’artifice dans le cul, a pour seconde passion de lier deux femmes grosses ensemble en forme de boule et de les faire partir dans un pierrier. 140. Un dont le goût était de scarifier, oblige deux femmes grosses à se battre dans une chambre, on les observe sans risque ; à se battre, dis-je, à coups de poignard, elles sont nues ; il les menace d’un fusil braqué sur elles, si elles n’y vont pas de bon cœur, si elles se tuent, c’est ce qu’il veut, si non il se