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des cuisses, sur le clitoris, sur la langue, sur le teton qui lui reste, et on lui arrache ce qui lui reste des dents. — Le vingt février. [555 —
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104. Celui du cinq décembre de Chanville, dont le goût était de prostituer le fils par la mère, pour l’enculer, rectifie en réunissant la mère et le fils, il dit à la mère qu’il va la tuer, mais qu’il lui fera grâce si elle tue son fils ; si elle ne le tue pas, on dégorge l’enfant devant elle et si elle le tue, on la lie sur le corps de son fils et on la laisse ainsi périr à petit feu sur le cadavre. 105. Un grand incestueux réunit les deux sœurs après les avoir enculées, il les lie sur une machine, chacune, un poignard à la main, la machine part, les filles se rencontrent et elles se tuent ainsi mutuellement. 106. Un autre incestueux veut une mère et quatre enfants, il les enferme dans un endroit d’où il puisse les observer, il ne leur donne aucune nourriture à fin de voir les effets de la faim sur cette femme et lequel de ses enfants elle mangera le premier. 107. Celui du vingt-neuf décembre de la Chanville, qui aimait à fouetter des femmes grosses, veut la mère et la fille toutes deux grosses, il les lie chacune sur une plaque de fer, l’une au-dessus de l’autre, un ressort part, les deux plaques se rejoignent étroitement et avec une telle violence que les deux femmes sont réduites à poudre, elles et leurs fruits. 108. Un homme très bougre s’amuse de la façon suivante : il réunit l’amant et la maîtresse. „Il n’y a qu’un seul être dans le monde,“ dit-il à l’amant „qui s’oppose à votre bonheur, je vais le remettre entre vos mains“, il le mène dans un chambre obscure, où une personne dort dans un lit ; vivement excité, le jeune homme va percer cette personne, dès