Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/507

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce qui lui reste de dents, et on lui brûle le gosier par dedans la bouche. Augustine témoin se met à pleurer, le duc la fouette sur le ventre et sur le con jusqu’au sang. Le dix-huit. [545 —
549]
94. Il avait pour première passion de scarifier la chair et pour seconde il fait écarteler à quatre jeunes arbres. 95. Un fustigateur, suspend à une machine, qui plonge la fille dans un grand feu, et l’en retire aussitôt et cela dure jusqu’à ce qu’elle soit ainsi toute brûlée. 96. Il aimait à lui éteindre des bougies sur les chairs, il l’enveloppe de soufre et la fait servir de flambeau en observant que la fumée ne puisse l’étouffer. 97. Un bougre arrache les entrailles d’un jeune garçon et d’une jeune fille, met les entrailles du jeune garçon dans le corps de la fille et celles de la fille dans le corps du garçon (sic), puis il recoud les playes, les lie dos-à-dos à un pilier qui les contient, et placé entre eux deux il les regarde mourir ainsi (sic). 98. Un homme qui aimait à brûler légèrement, rectifie en faisant rôtir sur un gril, en tournant et retournant. — Ce soir-là on expose Michette à la fureur des libertins, elle est d’abord fouettée par tous quatre, puis chacun lui arrache une dent, on lui coupe quatre doigts, chacun en coupe un ; on lui brûle les cuisses par devant et par derrière en quatre endroits, le duc lui paîtrit un teton jusqu’à ce qu’il soit tout meurtri, pendant qu’il encule Giton ; puis Louison paraît, on la fait chier, on lui donne huit cent coups de nerfs-de-bœuf, on lui arrache toutes les dents, on la brûle sur la langue, au trou du cul, dans le con, au teton, qui lui reste et à 6 endroits des cuisses. Dès que tout le monde est couché,234) l’évêque va chercher son frère, ils emmènent avec eux