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très douloureux et que c’est l’extrême cruauté qui fera le principal, alors on lui recommande plus que jamais les détails. 74. Celui qui aimait à saigner, ôte tous les jours une demi-once de sang jusqu’à la mort. Celui-là est fort applaudi. 75. Celui qui aimait à piquer le cul avec des épingles, donne chaque jour un léger coup de poignard, on arrête le sang, mais on ne panse pas et elle meurt ainsi lentement. 76. Un fustigateur scie tous les membres doucement et l’un après l’autre. 76. Le marquis de Mésange, dont Duclos a parlé relativement à la fille du cordonnier Petignon, qu’il a achetée à Duclos et dont la première passion était de se faire fouetter quatre heures sans décharger, a pour seconde de placer une petite fille dans la main d’un Colosse, qui suspend cet enfant par la tête sur un brasier qui ne la brûle que très doucement, il faut que les filles soient vierges. 77. Sa première passion est de brûler peu-à-peu les chairs du sein et des fesses avec une allumette et sa seconde de larder sur tout le corps une fille avec des mèches soufrées qu’il allume l’une après l’autre, et il la regarde mourir ainsi. „Il n’y a point de mort plus douloureuse,“ dit le duc, qui avoue s’être livré à cette infamie et en avoir rigoureusement déchargé, on dit, que la femme vit six ou huit heures. — Le soir Céladon est livré pour le cul ; le duc et Curval s’en donnent avec lui, Curval veut qu’on saigne Constance pour sa grossesse, et il la saigne lui-même en déchargeant dans le cul de Céladon, puis il coupe les tetons à Thérèse en enculant Zelmire, et le duc encule Thérèse pendant qu’il l’opère. — Le quinze. [529 —
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78. Il aime à sucer la bouche et à avaler de