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62. Il aimait à prendre des pucelages et perfectionne en faisant une grande quantité d’enfants à plusieurs femmes, puis, dès qu’ils ont cinq ou six ans il les dépucelle soit fille ou garçon et les jette dans un four ardent sitôt qu’il les a foutus, au moment même de sa décharge. 63. Le même homme dont Duclos a parlé le 27 novembre, Martaine le quinze janvier, et elle-même le cinq février, dont le goût était de pendre en plaisantant de voir pendre, ce même, dis-je, cache de ces effets dans les coffres de ses domestiques et dit qu’ils l’ont volé, il tâche de les faire pendre et s’il réussit, il va jouir du spectacle, si non il les enferme dans une chambre et les fait mourir, en les étranglant ; il décharge pendant l’opération. 64. Un grand amateur de merde, celui dont Duclos a parlé le quatorze novembre, a chez lui un siège de commodité préparé, il engage à se mettre dessus la personne qu’il veut faire périr, et dès qu’elle y est assise le siège s’enfonce et précipite la personne dans une fosse de merde très profonde où il la laisse mourir. 65. Un homme dont Martaine a parlé et qui s’amusait à voir tomber la fille de dessus l’échelle, perfectionne ainsi sa passion (mais vérifiez lequel) ; il fait placer la fille sur un petit traiteau en face d’une mare profonde au delà de laquelle est un mur, qui lui offre une retraite d’autant plus assurée qu’il y a une échelle appliquée contre ce mur, mais il faut se jeter dans cette mare et elle en est d’autant plus pressée que derrière le traiteau sur lequel elle est placée est un feu lent qui la gagne à peu près, si le feu l’attrappe elle va être consumée et comme elle ne sait pas nager, si, pour éviter le feu, elle se jette à l’eau, elle est noyée, gagnée par le feu, elle prend pourtant le