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malheur dont il rit beaucoup. 47. Avec tout plein de cérémonies elle entre dans une chambre obscure, elle ne voit personne, mais elle entend une conversation qui la regarde, que vous détaillerez, et qui est capable de la faire mourir d’effroi. À la fin elle reçoit un déluge de soufflets et de coups de poing sans savoir d’où ça lui vient, elle entend les cris d’une décharge et on la délivre. 48. Elle entre dans une espèce de sépulcre sous terre, qui n’est éclairé que par des lampes, elle en voit toute l’horreur, dès qu’elle a pu observer un moment, tout s’éteint, un bruit horrible de cris et de chaînes se fait entendre, elle s’évanouit, si non jusqu’à ce qu’elle le soit, on redouble la cause de l’effroi par quelques nouveaux épisodes, dès qu’elle a perdu connaissance, un homme tombe sur elle et l’encule, ensuite il la laisse et ce sont des valets qui viennent la secourir, il lui faut des filles très jeunes et très novices. 49. Elle entre dans un endroit semblable, mais qu’on vous différenciera un peu dans le détail, on l’enferme nue dans une bierre, on l’y cloue, et l’homme décharge au bruit des clous. Ce soir-là — on avait fait exprès absenter Zelmire des récits, on la descend dans le caveau, dont il a été question et qu’on a préparé, comme ceux, qui viennent d’être dépeints ; les quatre amis s’y trouvent nus et tous armés, elle s’évanouit, et pendant ce temps-là Curval la dépucelle en cul. Le président a conçu pour cette fille les mêmes sentiments d’un amour mêlé de rage lubrique, que le duc a pour Augustine. — Le onze. [350 —
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50. Le même homme, le duc de Florville, dont Duclos a parlé la seconde du vingt-huit novembre, le même aussi que le cinquième du vingt-six février de Desgranges, veut qu’on place sur