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ses cuisses, là il l’étrille sur les fesses, et sur le con à l’envers et dans l’intérieur du vagin, et c’est ce qu’il fait. 139. Il veut une femme grosse, il la fait courber en arrière sur un cylindre qui lui soutient le dos, sa tête au delà du cylindre, va poser en arrière sur une chaise et est fixée là, les cheveux épais, ses jambes se trouvent dans le plus grand écartement possible et son gros ventre extraordinairement tendu. Là le con baissé de toute sa force, c’est là et sur le ventre qu’il dirige ses coups et quand il a vu le sang, il passe de l’autre côté du cylindre et vient décharger sur le visage.[1]

Le duc ce soir-là répudie Constance qui tombe dans le plus grand discrédit. Cependant on la ménage, à cause de sa grossesse, sur laquelle on a des projets. Augustine passe pour femme du duc, et ne fait plus que les fonctions d’épouse aux sophas et aux garderobes. Constance n’a plus rang qu’après les vieilles. — Le vingt-neuf. [291 —
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140. Il ne veut que des filles de quinze ans et il les fouette jusqu’au sang avec des houx et des orties, il est très difficile sur le choix des culs. 141. Il ne fouette qu’avec un nerf-de-bœuf jusqu’à ce que les fesses soient tout à fait meurtries, il voit quatre femme de suite. 142. Il ne fouette qu’avec des martinets à pointe de fer, et ne décharge que quand le sang dé-

  1. [Les] brouillons marquent les adoptions seulement après la défloration et en conséquence disent que le duc adopte ici Augustine. Vérifiez, si ce n’est pas faux et si l’adoption des quatre sultanes n’est pas fait dès le commencement, et dès ce moment-là, s’il n’est pas dit qu’elles couchent dans la chambre de ceux qui les ont adoptées. —