Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/458

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toujours cherche un prétexte afin d’avoir mieux l’air de punir. 131. La femme vient à confesse à lui, il est prêtre, elle dit tous ses péchés et pour pénitence, il lui donne cinq cent coups de fouet. 132. Il passe quatre femmes, et leur donne six cent coups de fouet à chacune. 133. Il fait faire la même cérémonie devant lui par deux valets, qui se relayent, on passe vingt femmes à six cent coups chacune, elles ne sont point attachées, il se branle en voyant opérer. 134. Il ne fouette que de petits garçons de quatorze à seize ans, et il les fait décharger dans sa bouche après. Il leur en donne cent coups chacun, il en voit toujours deux à la fois. — Ce soir-là Augustine est livrée pour le con, Curval l’enconne deux fois de suite et veut comme le duc la fouetter après. Tous deux s’acharnent contre cette fille charmante, ils proposent quatre cent louis à la société pour en être maître tous deux dès ce même soir, on leur refuse. — Le vingt-huit. [285 —
290]
135. Il fait entrer une fille nue dans un appartement, alors deux hommes lui tombent sur le corps et la fouettent chacune sur une fesse, jusqu’au sang, elle est liée. Quand c’est fini, il branle les hommes sur le derrière en sang de pieds et mains au mur, devant elle également attachée au mur est une plage d’acier tranchante qu’on relève contre son ventre, si elle veut échapper le coup, il faut qu’elle se jette en avant, alors elle se coupe, si elle veut échapper la machine ; il faut, qu’elle se jette sur les coups. 137. Il fouette une fille neuf jours de suite à 1 cent coups le premier jour, toujours doublant jusqu’au neuvième inclu. 138. Il fait mettre la putain à quatre pattes, monte à cheval sur elle, le visage tourné vers ses fesses et les serrant fortement entre