Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/456

Cette page a été validée par deux contributeurs.

un autel dans une posture gênante et dont elles ne peuvent bouger, il faut qu’elles soient là tout le temps d’une fort longue messe à l’élévation de laquelle elle doit lâcher son étron sur l’hostie. 122. Il la fait courir nue dans une nuit glacée d’hiver au milieu d’un jardin, et il y a des cordes tendues d’intervalles à intervalles pour la faire tomber. 123. Il la jette comme par mégarde dès qu’elle est nue dans une cuve d’eau presque bouillante, et l’empêche de sortir jusqu’à ce qu’il lui ait déchargé sur le corps. 124. Il la fait tenir nue sur une colonne au milieu d’un jardin au cœur de l’hiver, jusqu’à ce qu’elle ait dit cinq ,patres’ et cinq ,avé’ ou jusqu’à ce qu’il ait perdu son foutre, qu’une autre fille excite en face de ce spectacle. 125. Il fait coller de glue la lunette d’une garderobe préparée, il l’y envoye chier, dès qu’elle est assise, son cul se prend, pendant ce temps-là de l’autre côté on pose un réchaud de feu sous son derrière, elle fuit et s’écorche, en laissant toute la peau prise au cercle. — Ce soir-là on fait faire des profanations à Adélaïde, et à Sophie, les deux dévotes, et le duc dépucelle Augustine, dont il est amoureux depuis long temps, il lui décharge trois fois de suite dans le con. — Et dès le même soir il propose de la faire courir nue dans la cour par le froid affreux, qu’il fait, il le propose vivement, on ne veut pas parce qu’elle est très jolie, et qu’on veut la conserver, que d’ailleurs elle n’est pas encore dépucelée par derrière. Il offre deux cent louis à la société pour la faire descendre au caveau dès le même soir ; on refuse, il veut au moins qu’elle ait le cul claqué, elle reçoit vingt-cinq claques de chaque ami. Mais le duc donne les siennes à tour de bras et décharge une quatrième fois en les