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après cette avanture, je fus chez le marquis de Saint-Girard, dont la fantaisie était de placer une femme nue dans une escarpolette et de la faire enlever ainsi à une très grande hauteur, à chaque secousse on lui passe devant le nez, il vous attend, et il faut en ce moment-là, ou faire un pet, ou recevoir un claque sur le cul, je le satisfis de mon mieux, j’eus quelques claques, mais je lui fis force pets, et le paillard ayant enfin déchargé au bout d’une heure de cette ennuyante et fatiguante cérémonie, l’escarpolette s’arrêta et j’eus mon audience de congé. [149]Environ trois ans après que je fus maîtresse de la maison de la Fournier, il vint un homme chez moi, me faire une singulière proposition, il s’agissait de trouver des libertins qui s’amusassent avec sa femme et sa fille, à la seule condition de le cacher dans un coin pour voir tout ce qu’on leur ferait, il me les livrerait, disait-il, et non seulement l’argent que je gagnerais avec elles, serait pour moi, mais il me donnerait encore deux louis par partie, que je leur ferais faire, il ne s’agissait que d’une chose, c’est qu’il ne voulait pour sa femme que des hommes d’un certain goût, et pour sa fille des hommes d’une autre espèce de fantaisie ; pour sa femme il fallait des hommes qui lui chiassent sur les tetons, et pour sa fille, il en fallait, qui en la troussant exposassent bien son derrière en face du trou, où il observerait, afin qu’il pût la contempler à son aise, et qui ensuite lui déchargeassent dans la bouche pour toute autre passion que les dites-la, il ne livrait point ses marchandises ; après avoir fait promettre à cet homme qu’il répondait de tout évènement, au cas que sa femme et sa fille vinssent à se plaindre d’être venues chez moi, j’acceptai tout