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elle m’avertit encore moins. — [145]Il s’agissait à-peu-près, comme dans celle que je viens de vous raconter, de se trouver dans le cabinet de l’appartement d’un fermier général, mais j’y étais cette fois-là avec le valet même, qui était venu me chercher chez la Guérin de la part de son maître. En attendant l’arrivée du patron, le valet s’amusait à me faire voir plusieurs bijoux qui étaient dans un bureau de ce cabinet : „Parbleu,“ me dit l’honnête Mercure, „quand vous en prendriez quelqu’une il n’y aurait pas grand mal, le vieux Crésus est assez riche, je parie, qu’il ne sait seulement pas la quantité ni l’espèce des bijoux qu’il tient dans ce bureau, croyez-moi, ne vous gênez pas, et n’ayez pas peur que ce soit moi, qui vous trahisse.“ — Hélas je n’étais que trop disposée à suivre ce perfide conseil ; vous connaissez mes penchants, je vous les ai dites. Je mis donc mes mains, sans me le faire dire davantage, sur une petite boîte d’or, de sept ou huit louis, n’osant m’emparer d’un objet de plus grande valeur ; c’était tout ce que désirait ce coquin de valet, et pour ne pas revenir sur cela j’appris depuis que, si j’avais refusé de prendre, il aurait sans que je m’en aperçusse glissé un de ces effets dans ma poche. Le maître arrive, il me reçoit très bien, le valet sort, et nous restons ensemble, celui-ci ne faisait pas comme l’autre, il s’amusait très réellement, il me baisa beaucoup le derrière, se fit fouetter, se fit péter dans la bouche, mit son vit dans la mienne, et se gorgea en un mot de lubricité de tout genre et de toute espèce, excepté celle du devant, mais il eut beau faire, il ne déchargea point. L’instant n’était pas venu, tout ce qu’il venait de faire n’était pour lui que des épisodes, comme en aller voir