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fait, et nos deux libertins se font suivre de Zelmire, d’Augustine, de Sophie, de Colombe, de Cupidon, de Narcisse, de Zélamir et d’Adonis, escortés de Brise-cul et de Bande-au-ciel, de Thérèse, de Fanchon, de Constance et de Julie. Au bout d’un instant on entendit deux ou trois cris de femmes, et les hurlements de nos deux scélérats, qui dégorgeaient leur foutre ensemble, Augustine revint ayant son mouchoir sur son nez, dont elle saignait, et Adélaïde un mouchoir sur le sein, pour Julie, toujours assez libertine et assez adroite pour se tirer de tout sans danger, elle riait comme une folle, et disait, que sans elle ils n’auraient jamais déchargé, la troupe revint, Zélamir et Adonis avaient encore les fesses pleines de foutre, — et ayant assuré les amis, qu’ils s’étaient conduits avec toute la décence et la pudeur possible, afin qu’on n’eût aucun reproche à leur faire, et que maintenant parfaitement calmes, ils étaient en état d’écouter, on ordonna à Duclos de continuer, et elle le fit en ces termes : — „Je suis fâchée,“ dit cette belle fille, „que monsieur de Curval, se soit tant pressé de soulager ses besoins, car j’avais deux histoires de femmes grosses à lui conter, qui lui auraient peut-être fait quelque plaisir, je connais son goût pour ces sortes de femmes, et je suis sûr que s’il avait encore quelque velléité, ces deux contes-là le divertiraient. „Conte, conte toujours,“ dit Curval,199) „ ne sais-tu pas bien, que le foutre n’a jamais fait rien sur mes sentiments, et que l’instant où je suis le plus amoureux du mal est toujours celui où je viens d’en faire ?“ — „Eh bien,“ dit Duclos, [138]„j’ai vu un homme dont la manie était de voir accoucher une femme, il se branlait en la voyant dans la douleur, et déchargeait sur la tête de l’enfant,