d’un bon gant, puis de prendre avec cette main du gravier brûlant dans une poêle sur un réchaud, et la main ainsi remplie, il fallait frotter mon homme avec ce gravier presque en feu depuis la nuque du cou jusqu’aux talons, son corps était si singulièrement endurci à cet exercice, qu’il semblait que ce fut du cuir, quand on en était au vit, il fallait le prendre et le branler au milieu d’une poignée de ce sable brûlant, il bandait fort vite, alors de l’autre main je plaçais sous ses couilles, la pèle toute rouge, et préparée à dessein. Ce frottement d’une part, cette chaleur dévorante dont ses testicules étaient dévorées, peut-être un peu d’attouchements sur mes deux fesses, que je devais toujours tenir très présentées, pendant l’opération, tout cela le faisait partir, et il déchargeait ayant bien soin de faire couler son sperme sur la pèle rouge, et de la considérer brûler avec délice. „Curval,“ dit le duc, „ce-ci est un homme, qui ne me paraît pas aimer la population plus que toi.“ — „Cela m’en a l’air,“ dit Curval, „je ne te cache pas, que j’aime l’idée de vouloir brûler son foutre.“ — „Oh, je vois bien, toute celle, qu’elle te donne,“ dit le duc, „et fût-il même éclos, tu le brûlerais avec le même plaisir, n’est ce pas ?“ — „Ma foi, je le crains fort,“ dit Curval, en faisant je ne sais quoi à Adélaïde, qui lui fit jeter un grand cri. „ Eh à qui en as-tu, putain ?“ dit Curval à sa fille, „à piailler de la sorte — ne vois-tu pas, que le duc me parle de brûler, de vexer, de morigéner du foutre éclos, et qu’es-tu, je t’en parie, si non un peu de foutre éclos au sortir de mes couilles — „Allons poursuivez, Duclos,“ ajouta Curval, „car je sens que les pleurs de cette garce-là me feraient décharger, et
Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/388
Cette page a été validée par deux contributeurs.