tion et plutôt sans doute par cruauté que par goût foutait encore des cons avec le plus grand plaisir, le président quelquefois aussi, mais rarement. Quant à l’évêque il les détestait si souverainement que leur seul aspect l’eût fait débander pour 6 mois. Il n’en avait jamais foutu qu’un dans sa vie, celui de sa belle sœur, et dans la vue d’avoir un enfant qui put lui procurer un jour les plaisirs de l’inceste. On a vu comme il avait réussi. À l’égard de Durcet, il idolâtrait le cul pour le moins avec autant d’ardeur que l’évêque, mais il en jouissait plus accessoirement. Ses attaques favorites se dirigeaient dans un 3e temple et la suite nous dévoilera ce mystère. Achevons des portraits essentiels à l’intelligence de cet ouvrage et donnons au lecteur maintenant une idée des quatre épouses de ces respectables maris — quel constraste ! Constance, femme du duc et fille de Durcet, était une grande femme, mince, faite à peindre, et tournée comme si les grâces eussent26) pris plaisir à l’embellir. Mais l’élégance de sa taille n’enlevait rien à sa fraîcheur, elle n’en était pas moins grasse et potelée et les formes les plus délicieuses s’offrant sous une peau plus blanche que le lys achevaient de faire imaginer souvent que l’amour même avait pris soin en la former. Son visage était un peu long, ses traits extraordinairement nobles, plus de majesté que de gentillesse et plus de grandeur que finesse, ses yeux étaient grands, noirs, et pleins de feu, sa bouche extrêmement petite et ornée des plus belles dents qu’on pût soupçonner, elle avait la langue mince étroite, du plus bel incarnat et son haleine était plus douce que l’odeur même de la rose. Elle avait la gorge pleine, fort
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