Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/354

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Zéphire et Adonis, tous quatre de 12 ans, le duc foutit Augustine en cuisses en lui chatouillant l’anus, Curval en fit autant à Zelmire, le duo à Zéphire et le financier foutit Adonis en bouche, Augustine dit qu’elle attendait qu’on la faisait chier à cette époque, et qu’elle n’en pouvait plus, c’était encore une de celles sur laquelle l’on avait éprouvé les indigestions la veille. Curval à l’instant lui tendit le bec, et la charmante petite fille y déposa un étron monstrueux que le président goba à trois bouchées, non sans perdre entre les mains de Fanchon, qui le secouait, une rivière abondante de foutre. — „Eh bien,“ dit-il au duc, „vous voyez que les excès de la nuit ne portent aucuns préjudices aux plaisirs du jour, et vous voilà en arrière, M. le duc.“ „Je n’y serai pas longtemps,“ dit celui-ci, à qui Zelmire toute aussi pressée rendait le même service qu’Augustine venait de rendre à Curval, et dans le même instant le duc jette des cris, avale de la merde, et décharge comme un furieux. — „En voilà assez,“ dit l’évêque, „que deux de nous conservent au moins leur force pour les récits. Durcet, qui n’avait pas comme ça deux messieurs de foutre à commandement y consentit de tout son cœur et après un instant de méridienne, on fut s’établir au salon, où l’intéressante Duclos reprit dans les termes suivants le fil de sa brillante et lascive histoire : „Comment est-il, messieurs,“ dit cette belle fille, „qu’il y ayant des yeux dans le monde à qui le libertinage ait tellement engourdi le cœur, tellement abruti tous les sentiments d’honneur et de délicatesse, que l’on les voie se plaire et s’amuser uniquement de ce qui les dégrade et les avilit, on dirait que leur jouissance ne se trouve qu’au sein de l’opprobre, qu’elle ne peut exister pour