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violence-là.“ — „Ah parbleu !“ dit Curval,187) c’est bien à toi qu’on entend d’une lieue188) m’adresser une pareille reproche ! Ces cris-là, mon ami, viennent de l’extrême sensibilité de l’organisation, les objets de nos passions donnent une commotion si vive aux fluides électriques, qui coulent dans nos nerfs. Le choc reçu par les esprits animaux qui composent ce fluide, est d’un tel degré de violence que toute la machine en est étranglée et qu’on n’est pas plus le maître de retenir ses cris à ces secousses terribles de plaisir, qu’on ne le pourrait aux émotions puissantes de la douleur.“ — „Voilà qui est fort bien défini, mais quel était le délicat objet, qui mettait ainsi tes esprits animaux en vibration ?“ — „Je suçais violemment et le vit et la bouche et le trou du cul d’Adonis, mon compagne de couche, désespéré de ne pouvoir encore lui en faire davantage, et cela, pendant qu’Antinous, aide de votre chère fille Julie, travaillaient, chacun dans leur genre à faire évacuer cette liqueur dont l’écoulement a occasionné ces cris qui ont frappé vos oreilles.“ — „De façon qu’aujourd’hui,“ continua le duc, „vous voilà sur les dents.“ — „Point du tout,“ dit Curval, „si vous daignez me suivre et me faire l’honneur de m’examiner, vous verrez que je me conduirai pour le moins aussi bien que vous.“ On en était à ce propos, quand Durcet vint dire que le déjeuner était servi, on passa à l’appartement des filles, où l’on vit ces huit charmantes petites sultanes mêmes présenter des tasses et du café à l’eau ; alors le duc demanda à Durcet, le directeur du mois, pourquoi le café à l’eau le matin ?“ — „Il sera au lait, quand vous voudrez,“ dit le financier, „en desirez vous ?“ — „Oui,“ dit le duc. — „Augustine,“ dit Durcet, „servez du lait